Sans-issues - DystopieLes balbutiements écrits d'un monde vraiment moche né d'un cauchemar. Inspiré de 1984, Acide sulfurique et Le meilleur des mondes.Cowbloghttp://sans-issues.cowblog.frSun, 04 Sep 2011 01:32:33 +02001806Sun, 04 Sep 2011 01:32:00 +0200Sun, 04 Sep 2011 01:32:00 +0200http://sans-issues.cowblog.fr/6-3134659.htmlsans-issuesUne vive douleur dans les cotes secoua Arthur, il chercha la provenance du coup lancinant, il vit un homme sale et plutôt chétif lui lançais des regards menaçants tout en tentant de lui arracher sa couverture. Le jeune homme résistais avec toute la force qu'il possédais et réussit a garder son unique bien dans ce bloc. L'homme bascula vers l'arrière en jurant et injuriant le détenu 008. Un geôlier se jeta dans la pièce dans l'intention d'intervenir mais il se rendit à l'évidence, il arrivais après la bataille dans tout les sens du terme, il décida cependant qu'il devait faire quelque chose, sa sentence fut la suivante, 008 serais le prochain combattant, a lui de choisir quelle catégorie lui conviendrais, thrace, rétiaire ou encore gaulois. Il opta pour le rétiaire et son filet, il avait toujours été rapide et habile, ce choix semblais donc le plus optimal pour sa survie. Cependant l'angoisse de périr sur le carré de sable couvert du sang de ses malheureux prédécesseur commençait a faire son œuvre dans l'esprit d'Arthur, tant et si bien qu'il se mit a trembler et souhaita de tout son être disparaître dans le trou d'une souris afin de ne plus jamais remettre les pieds dans cette salle puante. Un ricanement se fit entendre à l'autre bout de la pièce, tous se retournèrent et virent un homme massif portant une balafre importante sur la joue gauche, il en était a deux victoires aux jeux du cirque et espérait pouvoir obtenir les trois qui le séparait de la vie extérieure.

«On va rire tiens! Le petit gringalet va pas tenir deux minutes dans l'arène! Je me demande qui ils vont lui donner! P'tetre bien le gros loubard du bloc 121, ça serait tellement divertissant, il t'écraserais comme un escargot, t'auras pas grand chose a faire, juste crever sagement dans ton sang sur le sable, sous les hurlements de la foule qui t'injurieras tant que t'auras pas levé ton cul pour te défendre!»

Le silence retomba soudain dans la pièce, tous attendais la réponse de 008 a cette provocation gratuite. Chacun regardais alternativement Arthur et Yann 003, cherchant qui allait désormais s'exprimer, Arthur le regardais sans vraiment comprendre pourquoi cet individu le provoquais.

«J'ai rien demandé moi...c'est le vieux qui s'est jeté sur moi sans raison particulière hein! Et puis un combat demain ou dans dix jours ça change pas la donne, si je dois crever au moins j'aurais pas pourris dans ma crasse en attendant ce jour la.

-ouai mais par ta faute on pourras plus se battre demain! C'est un homme et une femme par bloc les combats jte signales! Tu retardes ma sortie définitive bâtard! Faudra pas venir pleurer demain si on t'épargnes et que tu te seras fait péter les dents et qu'un mastard de deux fois ton poids t'auras fait bouffer du sable par les trous de nez.».

C'était donc cela qui chagrinais tant 003? Le fait de ne pas pouvoir se rendre dans l'arène dès le lendemain? De voir retardé d'un précieux jour le moment fatidique? Le jeune homme se renfrognas, qui vivra verra, si jamais il devait finir bouffé par les vers des l'aube tant mieux, le calvaire dans lequel il venais de plonger prendra fin de manière précipitée certes mais non moins appréciée. La perspective de moisir dans cette pièce immense où vivent entassés près de cinquante personnes, répartis de manière plus ou moins égale entre hommes et femmes ne lui plaisait guère. Certains étaient la depuis des mois, terrés dans la crasse, choyant leur seul bien qu'est la couverture de laine, quelques amitiés s'étaient formées mais ne faisait jamais le poids face a la rudesse de la vie dans ses blocs dignes d'une prison. La vie en communauté avec tout ce qu'elle implique de plus négatif, réveillant les plus bas instincts de l'homme. Les combats sanglants n'étaient que la partie exposée de l'iceberg, le reste grouillais dans l'intimité et les bas-fonds de la sociétés.


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5Thu, 01 Sep 2011 10:44:00 +0200Thu, 01 Sep 2011 10:44:00 +0200http://sans-issues.cowblog.fr/5-3134066.htmlsans-issuesDieu était cependant une donnée inconnue dans ce monde ci, il avait disparu tout comme ses homologues musulman, bouddhiste ou encore juif. Dieu ou tout autre nom qu'il portait avait été rayé des croyances dans un but politique de stabilisation des populations. Faire disparaître les divinités ne fut pas chose aisée, il fallut employer différentes manières avant de parvenir une société dépourvue de croyances. On décida tout d'abord d'interdire les ouvrages, seulement cela ne fonctionnais pas, de nombreuses religions n'étant pas basées sur des écrits, on tenta par la suite de provoquer de nouvelles guerres de religions, croisades de ce siècle pour détruire les «infidèles», ce terme s'adaptant au point de vue de celui qui l'utilisais. Cela provoquais bien trop de victimes dans les rangs des civils innocents, on pris le partis de remettre au goût du jour les préjugés pouvant provoquer des réactions fortes parmi la population. Ainsi on remis sur le tapis les histoires de prêtres pédophiles, d'islamistes voulant convertir les autres par la force ou les idéaux nazis dans le but de se débarrasser des juifs. Le résultat fut mitigé, les génocides étant frais dans la mémoire collective, on fit donc disparaître les chefs religieux uns par uns et l'enseignement de la religion fut prohibé dans tout les états du monde, peu a peu, les croyances disparaissait sans qu'on le remarqua. Les gouvernements avaient obtenus satisfaction, ils étaient l'unique source de commandements et de façon de vivre recommandées et recommandables. Le paradis était atteint pour les habitants de la planète, peu de personnes se sentaient lésées, tous pensaient avoir atteins la béatitude la plus totale bien qu'elle fut artificielle. La drogue était distribuée dans les grandes surfaces tout comme les bonbons ou autres petites friandises que l'on s'accordais pour un petit moment de plaisir comme d'autres se plongeais parfois dans l'alcool. La vente n'était pas illégale en soi puisque l'on en trouvais partout, cependant on ne pouvais en revendre, l'État-monde était le seul détenteur des profits de la vente de drogue, le trafic au marché noir est donc prohibé et rudement réprimé.

Les crimes restaient passibles de prisons comme cela avait toujours été le cas, on notais cependant une nette baisse de ceux ci depuis l'instauration du jeu des gladiateurs. La peur de finir écraser sous un bouclier, la gorge tranchée par un glaive ou transpercé par un trident était un excellent moyen de répression des envies des citoyens de commettre des crimes plus ou moins graves. Ce n'était donc pas la prison qui effrayais les criminels et mais la possibilité de finir dans une arène qui s'en retrouvais multipliée par millions quant à la probabilité d'être enlevé de manière aléatoire dans un parc ou une rue. Nul n'était sortis vivant et libre de ce jeu macabre ce qui rendais la peur de la prison d'autant plus forte.


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4Fri, 26 Aug 2011 21:44:00 +0200Fri, 26 Aug 2011 21:44:00 +0200http://sans-issues.cowblog.fr/4-3132868.htmlsans-issuesOh... Quelques uns avaient bien tenté de s'évader, mais on a vite découvert leurs dépouilles empalées dans les hautes grilles des blocs en guise d'avertissement, décourageant les autres courageux qui pourraient être tentés de se lancer dans pareille aventure. Personne se supporterais l'idée de son cadavre agité par le vent et dépourvus de sépulture descente, tous c'étaient donc résignés a gagner leur liberté au jeu de la mort, divertissement macabre de la populace avide de sensations fortes. L'indignation n'était plus de ce monde depuis fort longtemps, elle était morte et enterrée aux coté de ses amies la compassion et la solidarité.

Le nouvel arrivant protestait de nouveau, il n'avais pas mérité ça, non lui avait toujours été honnête, travailleur et n'avais jamais causé de remouds. Pourquoi diable croyaient ils tous qu'ils finissaient ici à la suite d'un méfait quelconque? Les prisons existent et existeront toujours quoi qu'il arrive, il ne fallait pas qu'ils s'en fassent pour cela, les criminels seraient toujours plus ou moins punis selon le juge qui appliquerais la sentence. La raison pour laquelle on finissait dans l'un des blocs des gladiateurs n'était pas forcement claire, parfois vous étiez seulement au mauvais endroit au mauvais moment, une autre fois c'était parce que vous sembliez suffisamment robuste pour supporter plusieurs combats et ainsi faire durer le plaisir, ou bien vous étiez la victime d'une rafle surprise, enfin vous pouvez avoir fait les frais d'un pari entre kidnappeur qui pour égayer leur rapts. Les vociférations de ce qui semblait être un homme d'affaire fraichement sortis de son bureau ne changeraient donc rien a son sort, il croupiras ici comme les autres en attendant la délivrance incertaine. Tous lui jetaient des regards vides, ils étaient la depuis longtemps et étaient habitués a ce que certains poussent des jérémiades des jours durant, blasés dans leur condition de prisonniers ils le regardaient s'agiter, pleurer, supplier... Pour toute réponse on lui ordonna de se changer en lui jetant la combinaison beige, uniforme standard du bloc et il reçu une couverture d'une couleur douteuse qui devait avoir été grise dans le temps mais qui était désormais couverte de ce qui s'avéra être du sang séché. Le propriétaire précédant avait du mourir de ses blessures après un combat. Il se résigna enfin et arrêta son caprice, acceptant enfin son sort, a partir de maintenant dieu seul savais combien de temps il resterais entre ses murs.


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3Sun, 21 Aug 2011 21:09:00 +0200Sun, 21 Aug 2011 21:09:00 +0200http://sans-issues.cowblog.fr/3-3131878.htmlsans-issuesArthur 008 fut sortis de la torpeur qui l'envahissait toujours par un coup de pied dans les cotes, sans même avoir eu a ouvrir les yeux il savait déjà ou il se trouvais, les blocs étant connus du monde entier. Un vieillard édenté lui jeta une couverture malodorante au visage en ricanant, le jeune homme se redressa sur un coude et regarda autour de lui, le sol était jonché de corps encore endormis, il en conclu qu'il devait être tard et que son inconscience avait duré bien longtemps. D'un geste il saisit la couverture et la garda contre lui, elle était désormais son seul bien. Un silence pensant régnait sur la pièce, Arthur osais a peine respirer de peur qu'une nouvelle catastrophe comme celle de son enlèvement se répète. Le vieillard était toujours la, souriant de sa bouche vide et le regardant avec malice

«T'sais que j'ai pris tout tes sous monsieur? Ça f'ras pour tout ceux que tu m'as pas donné dans la rue hein! Œil pour œil qu'on dit!». Avant qu'Arthur ai pu répondre quoi que se soit, il tourna les talons et s'en alla, ricanant toujours, heureux d'avoir dépossédé un bourgeois, un robin des bois en quelque sorte, sauf que le pauvre ne l'était plus vraiment a force de dépouiller les victimes des enlèvements pour le spectacle. Avarice et esprit de vengeance font bon ménage semble-t'il. Un cri déchirant viens soudain perturber le fil pourtant déjà chaotique des pensées de 008, un homme fraichement enlevé hurlais a plein poumons, il n'était pas endormi, toujours vêtus de ses vêtements de ville et serrais une mallette en cuir noir contre lui. Ses vagissements réveillèrent tout les habitants du bloc, l'homme était révolté et tentais de repousser son bourreau quand il fut finalement jeté a terre.

«Sortez moi de la! Moi j'ai jamais rien fait d'mal! J'suis pas un criminel merde! Allez revenez me chercher! La racaille va m'attaquer! A l'aide à l'aide!». Un coup de poing dans la mâchoire le réduisit soudain au silence, puis profitant du fait que l'homme d'affaire soit encore groggy, le gros homme qui l'avais emmené lui vola sa mallette ainsi que ses effets personnels. Bien qu'il ai accomplis cette tache relevant d'une simple formalité, cela ne faisait aucun doute, il finirais dans un bloc ou il n'avais jamais servis afin de se retrouver un jour face a l'une de ses victimes. L'erreur qu'il avait commise était grave, enlever quelqu'un sans l'endormir au préalable et sans lui avoir fait revêtir l'uniforme beige des camps du pays lui vaudrais au mieux une amende, au pire l'emprisonnement. La peine de mort avait été abolie, les criminels étaient placés dans des prisons spécialisés, revêtus de combinaison dont le code couleur trahissait les crimes, rouge pour les meurtriers, vert pour les cambrioleurs, orange pour les terroristes et bleu pour les violeurs, ainsi leur fautes étaient exposés a la face du monde qui se sentais soulagé quand l'un d'eux mourait. Les combats des perpet' comme on les appelaient étaient les plus appréciés, la possibilité d'une réhabilitation a l'issue de 8 victoires les motivaient plus que jamais, ce qui donnait lieu a des combats des plus sanguinaires. Les jeux étaient parfois publics et sur les paquets de café ou de croquettes pour animaux, divers concours vous proposaient un tirage au sort pour assister en direct au combat de ces rebuts de la société. Plus personne ne s'indignait d'une telle traite de l'humanité, sauf peut-être les gladiateurs. Mais l'indignation ne faisait pas long feu lorsque l'on ne pense qu'a s'en sortir, quitte a écraser des gens plus faibles que soi et les tuer puisqu'il en est ainsi pour sortir. Aucun gladiateur n'était sortis a ce jour, un homme avait bien atteint quatre victoires mais il était tombé au combat, tué par une jeune femme pleine d'ardeur que l'on avait enlevée quelque jours plus tôt.


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2Thu, 18 Aug 2011 21:40:00 +0200Thu, 18 Aug 2011 21:40:00 +0200http://sans-issues.cowblog.fr/2-3131289.htmlsans-issuesLes gladiateurs, ce spectacle que les archéologues de ce monde avait redécouvert un peu par hasard mais dont le principe avait séduit les dirigeants de ce monde sale et en manque d'inspiration sur comment détourner l'attention des citoyens lassés de leur vies insipides et qui avaient le malheur de s'intéresser d'un peu trop près a la politique de leur pays. Peu de leader politiques admettaient qu'un simple curieux comprenne que les fonds destiné à l'éducation des jeunes étaient issus du trafic d'organes sur le marché noir ou encore de vente d'armes, d'alcool ou de drogues diverses et variés.
L'argent était plus sale que jamais, on offrait aux hommes toutes sortes de choses pour les détourner des affaires de l'État, objets luxueux, nourriture alléchante, distractions à bas pris... La misère existait tout de même, les mendiants étaient eux aussi enlevés et emmenés dans les blocs. Ils n'étaient cependant pas destinés a mourir, non, on leur confiait des taches telles que la distributions de nourriture délicieuse  en comparaison de la soupe croupie servie tout les jours aux combattants et futures victimes. Mais pour se procurer de tels mets, il fallait allonger la monnaie, argent durement gagné au prix de la survie à un combat, seulement, les succulentes propositions étaient hors d'atteinte avec la solde d'un survivant, les anciens clochards en tiraient donc une intense satisfaction, désormais, c'était a leur tour de décider de la nourriture d'autrui, ils avaient le pouvoir sur cet instinct qu'est le besoin de se restaurer pour ne pas s'affaiblir et crever dans un coin sans que personne ne s'en soucie vraiment.
Oh, certains se sentaient coupables au début, mais la nature humaine reprenait vite de le dessus et ils se sentaient puissants et inégalables, pensant qu'il y avait enfin une justice dans ce bas monde qui les avait vu naitre. Oui le monde était sale, puant même, mais chacun se complaisait dans l'apparent bonheur crée par le gouvernement en donnant accès a presque tout le monde à un monde de luxe et d'objets clinquants. Seule une élite avait cependant droit à l'accès au pouvoir, bien évidement ils étaient largement conditionnés, sélectionné dès le plus jeune age et entourés de tout les soins nécessaires, côtoyant le coté abjecte de l'humanité et ses trafics, tant et si bien qu'ils pouvaient admettre des kidnapping dans le but de récupérer des organes compatibles avec des malades étrangers avant de débattre et de le vendre au plus offrant. Les vices de la race humaine avaient été exacerbés au fil des années, créant une société basée sur six des péchés capitaux excluant la colère afin de ne pas mettre en péril la société.

Tu envieras ton voisin, dans la paresse tu te complairas, dans la luxure tu vivras, plein d'orgueil envers les autres tu seras, avec gourmandise tu te gaveras et d'avarice tu feras preuve. Du statut de péché impardonnable vous enlevant tout droit d'entrée au paradis ils étaient devenus une véritable façon de vivre, comme un accord tacite entre tout les habitants de cette planète rongée par l'homme. La colère étant dangereuse pour l'ordre établis on la bannissait du mieux que l'on pouvais, répondant aux caprices des masses grouillantes, évitant la frustration quelle qu'elle soit, c'était d'ailleurs pour cela que l'on offrait ce travail de distribution de la nourriture aux anciens sans domicile.


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1Mon, 15 Aug 2011 19:55:00 +0200Mon, 15 Aug 2011 19:55:00 +0200http://sans-issues.cowblog.fr/1-3130604.htmlsans-issuesIl ne savait pas comment il était arrivé ici, a vrai dire nul ne le savais vraiment.
Une piqure légère se faisais sentir, puis un engourdissement soudain suivit d'un trou noir. Une fois sortis de votre torpeur, vous étiez la, dans votre tenue beige de toile, entourés de dizaines d'hommes et de femmes vêtus de la même manière, tous entassés.
Les plus chanceux avait su s'accaparer une des rares chaises disposées dans la pièce, on vous donnait une vieille couverture de laine parfois tenant plus du lambeau que d'un véritable élément de literie. Cette couverture était le bien le plus précieux après votre vie, il fallait la conserver a tout prix, on n'hésitais pas a venir la récupérer sur vous durant votre sommeil.
La vie dans le bloc 812 était rude, tout comme celle des autres dans les divers autres blocs qui entourait celui où Arthur Willow, désormais Arthur 008, se trouvais. Chacun de ses blocs contenait une salle commune, un carré de terre désolée où ce qui fut autrefois du gazon avait brulé sous les effets du soleil, enfin, on trouvais de l'autre coté de cette espace «naturel» des cabanes délabrées contenant quelques lavabos d'où s'écoulait une eau croupie devant servir à la toilette et quelques toilettes en mauvais état.
La vie était rude certes; mais cela n'était rien en comparaison a ce qui les attendait derrière les hautes grilles du parc, on y trouvais l' Arène, le lieu où l'on devait jouer sa vie pour obtenir la liberté au bout d'un certain nombre de victoires, 5 pour être précis.
Rares étaient ceux qui y parvenaient, en effet, la bouillasse infâme servant de nourriture ne permettait guère de reprendre des forces après un combat, les blessures étaient souvent fatales et la rage de vaincre des uns causaient la mise au tombeau d'autres. La solidarité n'existait pas, ici seul sauver sa peau comptait, la loi du plus fort devenait la seule règle valable en ces murs. Tout le monde connaissait cet endroit, oh oui, c'était l'un des divertissements les plus suivis depuis 2114, tout les combats étaient diffusés sur une chaine privée et les noms des vainqueur du cycle de gladiateurs de la semaine étaient diffusés dans tout les journaux à travers le monde.


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BonjourMon, 15 Aug 2011 19:50:00 +0200Mon, 15 Aug 2011 19:50:00 +0200http://sans-issues.cowblog.fr/bonjour-3130603.htmlsans-issuesBonjour!

Je vais vous présenter le contenu de ce blog et me présenter rapidement.

Je suis Sandra, 21 ans, future étudiante en master à la Sorbonne et qui rêve de devenir archéologue.

Voila pour l'auteur.

Maintenant ce blog,

Ici, je publierais de temps à autres des paragraphes d'un essai de roman pour le moment nommé "Sans issue".

Plus ou moins une dystopie et librement inspiré de 1984, Le meilleur des mondes et Acides sulfurique.

J'accepte bien entendu les critiques constructives.

Sur ce je vous laisse avec le début du texte.
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