Sans-issues

Dystopie

Lundi 15 août 2011 à 19:50

Bonjour!

Je vais vous présenter le contenu de ce blog et me présenter rapidement.

Je suis Sandra, 21 ans, future étudiante en master à la Sorbonne et qui rêve de devenir archéologue.

Voila pour l'auteur.

Maintenant ce blog,

Ici, je publierais de temps à autres des paragraphes d'un essai de roman pour le moment nommé "Sans issue".

Plus ou moins une dystopie et librement inspiré de 1984, Le meilleur des mondes et Acides sulfurique.

J'accepte bien entendu les critiques constructives.

Sur ce je vous laisse avec le début du texte.

Lundi 15 août 2011 à 19:55

Il ne savait pas comment il était arrivé ici, a vrai dire nul ne le savais vraiment.
Une piqure légère se faisais sentir, puis un engourdissement soudain suivit d'un trou noir. Une fois sortis de votre torpeur, vous étiez la, dans votre tenue beige de toile, entourés de dizaines d'hommes et de femmes vêtus de la même manière, tous entassés.
Les plus chanceux avait su s'accaparer une des rares chaises disposées dans la pièce, on vous donnait une vieille couverture de laine parfois tenant plus du lambeau que d'un véritable élément de literie. Cette couverture était le bien le plus précieux après votre vie, il fallait la conserver a tout prix, on n'hésitais pas a venir la récupérer sur vous durant votre sommeil.
La vie dans le bloc 812 était rude, tout comme celle des autres dans les divers autres blocs qui entourait celui où Arthur Willow, désormais Arthur 008, se trouvais. Chacun de ses blocs contenait une salle commune, un carré de terre désolée où ce qui fut autrefois du gazon avait brulé sous les effets du soleil, enfin, on trouvais de l'autre coté de cette espace «naturel» des cabanes délabrées contenant quelques lavabos d'où s'écoulait une eau croupie devant servir à la toilette et quelques toilettes en mauvais état.
La vie était rude certes; mais cela n'était rien en comparaison a ce qui les attendait derrière les hautes grilles du parc, on y trouvais l' Arène, le lieu où l'on devait jouer sa vie pour obtenir la liberté au bout d'un certain nombre de victoires, 5 pour être précis.
Rares étaient ceux qui y parvenaient, en effet, la bouillasse infâme servant de nourriture ne permettait guère de reprendre des forces après un combat, les blessures étaient souvent fatales et la rage de vaincre des uns causaient la mise au tombeau d'autres. La solidarité n'existait pas, ici seul sauver sa peau comptait, la loi du plus fort devenait la seule règle valable en ces murs. Tout le monde connaissait cet endroit, oh oui, c'était l'un des divertissements les plus suivis depuis 2114, tout les combats étaient diffusés sur une chaine privée et les noms des vainqueur du cycle de gladiateurs de la semaine étaient diffusés dans tout les journaux à travers le monde.


Jeudi 18 août 2011 à 21:40

Les gladiateurs, ce spectacle que les archéologues de ce monde avait redécouvert un peu par hasard mais dont le principe avait séduit les dirigeants de ce monde sale et en manque d'inspiration sur comment détourner l'attention des citoyens lassés de leur vies insipides et qui avaient le malheur de s'intéresser d'un peu trop près a la politique de leur pays. Peu de leader politiques admettaient qu'un simple curieux comprenne que les fonds destiné à l'éducation des jeunes étaient issus du trafic d'organes sur le marché noir ou encore de vente d'armes, d'alcool ou de drogues diverses et variés.
L'argent était plus sale que jamais, on offrait aux hommes toutes sortes de choses pour les détourner des affaires de l'État, objets luxueux, nourriture alléchante, distractions à bas pris... La misère existait tout de même, les mendiants étaient eux aussi enlevés et emmenés dans les blocs. Ils n'étaient cependant pas destinés a mourir, non, on leur confiait des taches telles que la distributions de nourriture délicieuse  en comparaison de la soupe croupie servie tout les jours aux combattants et futures victimes. Mais pour se procurer de tels mets, il fallait allonger la monnaie, argent durement gagné au prix de la survie à un combat, seulement, les succulentes propositions étaient hors d'atteinte avec la solde d'un survivant, les anciens clochards en tiraient donc une intense satisfaction, désormais, c'était a leur tour de décider de la nourriture d'autrui, ils avaient le pouvoir sur cet instinct qu'est le besoin de se restaurer pour ne pas s'affaiblir et crever dans un coin sans que personne ne s'en soucie vraiment.
Oh, certains se sentaient coupables au début, mais la nature humaine reprenait vite de le dessus et ils se sentaient puissants et inégalables, pensant qu'il y avait enfin une justice dans ce bas monde qui les avait vu naitre. Oui le monde était sale, puant même, mais chacun se complaisait dans l'apparent bonheur crée par le gouvernement en donnant accès a presque tout le monde à un monde de luxe et d'objets clinquants. Seule une élite avait cependant droit à l'accès au pouvoir, bien évidement ils étaient largement conditionnés, sélectionné dès le plus jeune age et entourés de tout les soins nécessaires, côtoyant le coté abjecte de l'humanité et ses trafics, tant et si bien qu'ils pouvaient admettre des kidnapping dans le but de récupérer des organes compatibles avec des malades étrangers avant de débattre et de le vendre au plus offrant. Les vices de la race humaine avaient été exacerbés au fil des années, créant une société basée sur six des péchés capitaux excluant la colère afin de ne pas mettre en péril la société.

Tu envieras ton voisin, dans la paresse tu te complairas, dans la luxure tu vivras, plein d'orgueil envers les autres tu seras, avec gourmandise tu te gaveras et d'avarice tu feras preuve. Du statut de péché impardonnable vous enlevant tout droit d'entrée au paradis ils étaient devenus une véritable façon de vivre, comme un accord tacite entre tout les habitants de cette planète rongée par l'homme. La colère étant dangereuse pour l'ordre établis on la bannissait du mieux que l'on pouvais, répondant aux caprices des masses grouillantes, évitant la frustration quelle qu'elle soit, c'était d'ailleurs pour cela que l'on offrait ce travail de distribution de la nourriture aux anciens sans domicile.


Dimanche 21 août 2011 à 21:09

Arthur 008 fut sortis de la torpeur qui l'envahissait toujours par un coup de pied dans les cotes, sans même avoir eu a ouvrir les yeux il savait déjà ou il se trouvais, les blocs étant connus du monde entier. Un vieillard édenté lui jeta une couverture malodorante au visage en ricanant, le jeune homme se redressa sur un coude et regarda autour de lui, le sol était jonché de corps encore endormis, il en conclu qu'il devait être tard et que son inconscience avait duré bien longtemps. D'un geste il saisit la couverture et la garda contre lui, elle était désormais son seul bien. Un silence pensant régnait sur la pièce, Arthur osais a peine respirer de peur qu'une nouvelle catastrophe comme celle de son enlèvement se répète. Le vieillard était toujours la, souriant de sa bouche vide et le regardant avec malice

«T'sais que j'ai pris tout tes sous monsieur? Ça f'ras pour tout ceux que tu m'as pas donné dans la rue hein! Œil pour œil qu'on dit!». Avant qu'Arthur ai pu répondre quoi que se soit, il tourna les talons et s'en alla, ricanant toujours, heureux d'avoir dépossédé un bourgeois, un robin des bois en quelque sorte, sauf que le pauvre ne l'était plus vraiment a force de dépouiller les victimes des enlèvements pour le spectacle. Avarice et esprit de vengeance font bon ménage semble-t'il. Un cri déchirant viens soudain perturber le fil pourtant déjà chaotique des pensées de 008, un homme fraichement enlevé hurlais a plein poumons, il n'était pas endormi, toujours vêtus de ses vêtements de ville et serrais une mallette en cuir noir contre lui. Ses vagissements réveillèrent tout les habitants du bloc, l'homme était révolté et tentais de repousser son bourreau quand il fut finalement jeté a terre.

«Sortez moi de la! Moi j'ai jamais rien fait d'mal! J'suis pas un criminel merde! Allez revenez me chercher! La racaille va m'attaquer! A l'aide à l'aide!». Un coup de poing dans la mâchoire le réduisit soudain au silence, puis profitant du fait que l'homme d'affaire soit encore groggy, le gros homme qui l'avais emmené lui vola sa mallette ainsi que ses effets personnels. Bien qu'il ai accomplis cette tache relevant d'une simple formalité, cela ne faisait aucun doute, il finirais dans un bloc ou il n'avais jamais servis afin de se retrouver un jour face a l'une de ses victimes. L'erreur qu'il avait commise était grave, enlever quelqu'un sans l'endormir au préalable et sans lui avoir fait revêtir l'uniforme beige des camps du pays lui vaudrais au mieux une amende, au pire l'emprisonnement. La peine de mort avait été abolie, les criminels étaient placés dans des prisons spécialisés, revêtus de combinaison dont le code couleur trahissait les crimes, rouge pour les meurtriers, vert pour les cambrioleurs, orange pour les terroristes et bleu pour les violeurs, ainsi leur fautes étaient exposés a la face du monde qui se sentais soulagé quand l'un d'eux mourait. Les combats des perpet' comme on les appelaient étaient les plus appréciés, la possibilité d'une réhabilitation a l'issue de 8 victoires les motivaient plus que jamais, ce qui donnait lieu a des combats des plus sanguinaires. Les jeux étaient parfois publics et sur les paquets de café ou de croquettes pour animaux, divers concours vous proposaient un tirage au sort pour assister en direct au combat de ces rebuts de la société. Plus personne ne s'indignait d'une telle traite de l'humanité, sauf peut-être les gladiateurs. Mais l'indignation ne faisait pas long feu lorsque l'on ne pense qu'a s'en sortir, quitte a écraser des gens plus faibles que soi et les tuer puisqu'il en est ainsi pour sortir. Aucun gladiateur n'était sortis a ce jour, un homme avait bien atteint quatre victoires mais il était tombé au combat, tué par une jeune femme pleine d'ardeur que l'on avait enlevée quelque jours plus tôt.


Vendredi 26 août 2011 à 21:44

Oh... Quelques uns avaient bien tenté de s'évader, mais on a vite découvert leurs dépouilles empalées dans les hautes grilles des blocs en guise d'avertissement, décourageant les autres courageux qui pourraient être tentés de se lancer dans pareille aventure. Personne se supporterais l'idée de son cadavre agité par le vent et dépourvus de sépulture descente, tous c'étaient donc résignés a gagner leur liberté au jeu de la mort, divertissement macabre de la populace avide de sensations fortes. L'indignation n'était plus de ce monde depuis fort longtemps, elle était morte et enterrée aux coté de ses amies la compassion et la solidarité.

Le nouvel arrivant protestait de nouveau, il n'avais pas mérité ça, non lui avait toujours été honnête, travailleur et n'avais jamais causé de remouds. Pourquoi diable croyaient ils tous qu'ils finissaient ici à la suite d'un méfait quelconque? Les prisons existent et existeront toujours quoi qu'il arrive, il ne fallait pas qu'ils s'en fassent pour cela, les criminels seraient toujours plus ou moins punis selon le juge qui appliquerais la sentence. La raison pour laquelle on finissait dans l'un des blocs des gladiateurs n'était pas forcement claire, parfois vous étiez seulement au mauvais endroit au mauvais moment, une autre fois c'était parce que vous sembliez suffisamment robuste pour supporter plusieurs combats et ainsi faire durer le plaisir, ou bien vous étiez la victime d'une rafle surprise, enfin vous pouvez avoir fait les frais d'un pari entre kidnappeur qui pour égayer leur rapts. Les vociférations de ce qui semblait être un homme d'affaire fraichement sortis de son bureau ne changeraient donc rien a son sort, il croupiras ici comme les autres en attendant la délivrance incertaine. Tous lui jetaient des regards vides, ils étaient la depuis longtemps et étaient habitués a ce que certains poussent des jérémiades des jours durant, blasés dans leur condition de prisonniers ils le regardaient s'agiter, pleurer, supplier... Pour toute réponse on lui ordonna de se changer en lui jetant la combinaison beige, uniforme standard du bloc et il reçu une couverture d'une couleur douteuse qui devait avoir été grise dans le temps mais qui était désormais couverte de ce qui s'avéra être du sang séché. Le propriétaire précédant avait du mourir de ses blessures après un combat. Il se résigna enfin et arrêta son caprice, acceptant enfin son sort, a partir de maintenant dieu seul savais combien de temps il resterais entre ses murs.


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